Dossier écrit par Martin KURT le 22-11-2009
Voyagez au Guatemala de façon responsable
Introduction
Voyager au Guatemala est quelque chose de très agréable : vous découvrez un pays extraordinaire, avec ses habitants très chaleureux, sa culture métissée, son architecture en passant des temples précolombien aux centre historiques bien espagnols en passant par les buildings de la très moderne capitale, sans compter ses animaux insolites (coatis, perroquets, crocodiles…) et ses plages paradisiaques (lire aussi ).
Mais tout ceci à un coût écologique très important. Ainsi, un avion consomme en moyenne 3 à 4 litres de carburant aux 100 kilomètres par passager. Faire 20 000 kilomètres produit beaucoup de co2. Sans compter tous les autres gaz produit en haute atmosphère : NO2, vapeurs d’eau (H20), les fameuses traînes qu’on voit dans le ciel. Or ce gaz est un des plus puissants gaz à effet de serre… Au total, l’organisme www.co2 solidaire.org estime qu’un voyage de France au Guatemala est responsable d’environ 3,5 tonnes de co2, soit plus que ce qu’un Guatémaltèque moyen produit… pour une année complète, ou encore le double du maximum que chaque humain devrait émettre pour que le développement soit durable. C’est énorme, beaucoup trop. Comment faire pour remédier à ce problème ?
Quelques solutions…
Premier élément : quitte à polluer, autant que ce soit pour quelque chose : préférez rester longtemps au Guatemala pour en profiter. Si le but est de profiter une semaine d’une plage et d’un hôtel de luxe, vous pouvez sûrement faire la même chose plus près de chez vous.
Quitte à voyager, autant voyager en hiver, et ralentir au maximum le chauffage chez vous. Ainsi, me bilan écologique de votre voyage sera (un peu) allégé par ces moindres émissions de co2.
Troisième piste : le développement durable a une dimension environnementale forte, mais sociale également. Quitte à venir au Guatemala, plutôt que de venir en touriste standard, vous pouvez emmener dans vos valises des affaires pour les enfants les plus pauvres par exemple. Ainsi, vos habits que vous ne mettez plus, vos anciennes clés USB, votre ancien téléphone portable fera des heureux là bas et avec la place libérée dans votre valise, vous pourrez faire vos emplettes pour pas cher là bas en achetant des produits du folklore local.
Ces trois pistes sont certes marginales face à la pollution émise par l’avion mais permettent déjà de voyager de façon plus responsable. Mais comment faire pour voyager de façon vraiment plus responsable ? Et bien… il n’y en a pas, étant donné que l’océan sépare l’Europe du Guatemala, et qu’il n’existe pas encore d’alternative écologique à l’avion. Mais en attendant qu’une telle alternative n’existe, vous pouvez compenser votre co2.
Compensez votre co2
La compensation consiste à mesurer les émissions de GES qu’une entreprise, une collectivité ou un particulier n’a pas su ou pu éviter puis financer un projet qui permettra de réduire, dans un autre lieu, un même volume de GES
Comment ça marche?
Concrètement, vous allez sur le site Internet www.co2 solidaire.org où vous calculez le poids en Tonne.équivalent Carbone (unité prenant en compte l'ensemble des GES) de vos émissions. Ce poids est converti en une somme monétaire qui sera affectée à un projet de maîtrise de l’énergie dans un pays en voie de développement. »
Ainsi, si un trajet en avion vers votre destination émet 3.5 t.éq. co2. Le montant de la compensation correspondant à ce vol s'élèvera à 86 € (24€ la tonne). Cela peut sembler cher, mais en comparant par rapport au prix total du voyage, cela reste modéré. Sachez en outre que ce paiement, qui prend la forme d'un don aux œuvres d'intérêt général, vous donne droit à une réduction fiscale à hauteur de 66% du don ainsi qu'à un certificat de compensation incessible.
Cela permet de diminuer très fortement votre impact sur l’environnement, et aide également les pays les moins développés grâce à des programmes d’action, comme notamment l’amélioration de l’habitat. Pour en savoir plus : Actions menées par co2 solidaire.
Conclusion
Voyager de façon responsable est quelque chose de possible grâce à la compensation de co2. Alors, bon voyage.
Article connexe : Compensation co2
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